Arméniens

Arméniens

Le temps de la délivrance

25,00 (Disponible en numérique)

Jamais le débat autour du génocide des Arméniens de 1915 n’a été aussi acerbe que ces dernières années entre défenseurs et opposants aux lois dites « mémorielles ».
Pourquoi cette question suscite-t-elle tant de passions ? Analyse approfondie de l’histoire et de la mémoire arméniennes, cet ouvrage explore les spécificités d’un peuple dont l’identité nationale ne peut pas se construire à partir du seul génocide. L’histoire a commencé avant et s’est poursuivie après. L’auteur appelle ainsi les Arméniens à désacraliser 1915 afin de libérer la pensée et désinhiber les comportements collectifs.
Par le passé, les empires successifs ont, en effet, empêché l’Arménie de développer une tradition de souveraineté au sein d’un territoire dont les frontières étaient trop mouvantes pour constituer un État aux fondations durables. Et la religion s’est souvent substituée à celui-ci pour organiser la société et nourrir une vision mythifiée d’une nation multiséculaire. Comment sortir de ces logiques de domination ?
S’affranchir de la mémoire, se délivrer du poids du passé et devenir le sujet de son propre destin : tels sont les enjeux actuels du peuple arménien.

  • Gaïdz Minassian

    Journaliste au Monde, Gaïdz Minassian est docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris ...

9782271079268
22/01/2015
530
15.0 x 23.0 cm

Presse :

« L’un plus historique, l’autre plus juridique, ces deux livres se rejoignent en posant des questions majeures sur les notions de nation, d’immigration et d’identité. »

 Laurent Lemire, L’Obs, 29 janvier 2015

 

« Dans Arméniens. Le temps de la délivrance, l’auteur défend que c’est […] en travaillant à connaître l’avant et l’après-génocide, en multipliant les regards sur une culture millénaire, que les Arméniens pourront s’emparer des instruments de la modernité politique et devenir sujets de leur propre destin. »

 Le Monde des Livres, 6 février 2015

 

« L’anéantissement des Arméniens de l’empire ottoman participe pleinement de l’histoire européenne et de la modernité, même si sa mise en oeuvre au travers de déplacementsforcés de population ponctués de massacres est différente de la machine de mort industrielle mise en place par les nazis. »

Marc Semo, Libération, 5 mars 2015

 

« À l’heure où, le centenaire approchant, les livres consacrés au génocide arménien fleurissent en nombre, les éditions du CNRS nous proposent ici un ouvrage fort original qui mérite que l’on s’y arrête. […] ce livre n’est pas qu’un simple récit du massacre de 1915. Il permet d’aborder et de réfléchir sur les génocides mais aussi sur les notions de nation et nationalisme, mondialisation et immigration, diaspora, minorité, communautarisme, communauté, société, intégration et identité, citoyenneté….Bref, Gaidz Minassian nous offre ici un ouvrage précis, bien documenté, permettant d’appréhender de façon aisée les multiples facettes de la complexe question arménienne mais pas seulement. Une démonstration brillante, une réflexion stimulante ! »

Véronique Grandpierre, La Cliothèque, 23 mars 2015

 

« Plonger dans le destin arménien sous le seul angle du génocide est sans doute une démarche nécessaire mais elle ne saurait être suffisante. Pour mieux comprendre l’appétit de justice d’un peuple finalement assez méconnu, l’auteur de cet essai extrêmement bien
documenté opte pour une triple focale d’observation : historique, sociologique mais aussi et surtout stratégique. »

William Irigoyen, La Revue des Deux Monde, avril 2015.

 

« Sans doute le plus abouti de[s] livres [de Gaïdz Minassian] et passionnante enquête sur l’identité arménienne moderne et ses convulsions »

Tigrane Yégavian, France-Arménie, avril 2015

 

« Gaïdz Minassian nous plonge dans les six spécificités de l’histoire arménienne, dont la plus saillante demeure la domination : dépendance et servitude pour
ceux qui la subissent, et fil conducteur de sa réflexion. »

Myriam Benraad, Politique étrangère, septembre 2015

 

« Cet ouvrage se divise en quatre parties : les deux premières sont consacrées au génocide proprement dit et les deux suivantes à tout ce qui a suivi : mensonges, déni, dénonciation violente. »

Ph.M., Lectures, septembre / octobre 2015

 

« Gaïdz Minassian, qui part du débat de 2012 sur les lois dites mémorielles en France, invite à redécouvrir l’histoire et l’héritage culturel d’avant le génocide dans le cadre d’un projet émancipateur pour l’avenir. »

Vicken Cheterian, Le Monde diplomatique, octobre 2015

 

Radio :

Gaïdz Minassian a été interviewé par René Dzagoyan dans Nouvelles d’Arménie Magazine le 15 mars 2015.

Gaïdz Minassian est l’invité de l’émission « Docu-Débat » sur Public Sénat, samedi 18 avril 2015.

Gaïdz Minassian est l’invité d’Emmanuel Laurentin sur France Culture dans l’émission « La Fabrique de l’Histoire », jeudi 16 avril 2015.

Gaïdz Minassian est l’invité de Daniel Desesquelle sur Rfi le dimanche 26 avril 2015.

Arméniens. Le temps de la délivrance est « L’Essai du jour » de Jacques Munier sur France Culture, mercredi 15 avril 2015.

Gaïdz Minassian était l’invité du « 12h/14h » sur LCI, vendredi 24 avril 2015.

Gaïdz Minassian était l’invité de Benoît Dutrizac pour l’émission « Dutrizac l’après-midi sur la radio privée québécoise, vendredi 24 avril 2015.

Gaïdz Minassian était l’invité de Marie-France Chatin sur RFI dans l’émission « Géopolitique, le débat », dimanche 19 avril 2015.

Gaïdz Minassian était l’invité de Florian Delorme sur France Culture dans l’émission « Culturesmonde », vendredi 8 avril 2016.

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