Fortunes de mer et sirènes coloniales XVIIe – XXe siècles

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C’est vers 1660 que la France entre dans le grand commerce atlantique et colonial, notamment avec le port de Saint-Malo. Mais l’essor du négoce colonial au siècle suivant, avec la production antillaise de canne à sucre, d’indigo et de café, et le développement de la traite négrière, occulte souvent l’émergence de ce premier système capitaliste maritime au XVIIe. Et fait oublier que le
commerce colonial se poursuit, sous d’autres formes, avec le vaste empire que la France se constitue à partir du XIXe siècle.
Les sirènes coloniales ont séduit de nombreux acteurs, mais les risques encourus par le négoce investissant dans des circuits commerciaux lointains sont nombreux, et les richesses accumulées aléatoires. Les fortunes de mer réservent des surprises. Ainsi la fabuleuse croissance du commerce colonial au XVIIIe siècle n’est-elle pas en partie illusoire ? Constitue-t-elle véritablement l’un des piliers du développement économique national ou ne profite-t-elle qu’à un petit nombre ? Quels rôles jouent l’État, la noblesse et les milieux négociants dans l’affaire ? Autant de questions auxquelles on trouvera ici des réponses. Grâce au recul du temps long (des années 1660 à 1914, voire 1940) et à une approche combinant des méthodes rarement connectées : étude quantitative, culture des acteurs du jeu économique, rôle de l’État…, se dessine un panorama complet du grand capitalisme maritime français, de ses forces et de ses faiblesses, ainsi que de ses acteurs.

9782271125217
03/10/2019
240
15 x 23 cm

« Un panorama du grand capitalisme maritime français qui s’intéresse au commerce colonial de 1660 à 1940, de la production antillaise de canne à sucre ou de café au développement de la traite négrière. »

Livres hebdo, Octobre 2019

 

« (…) un travail minutieux qui combine  l’histoire économique chiffrée, celle des mentalités et s’appuie (en les enrichissant) sur des travaux antérieurs. »

Sud Ouest, novembre 2019

 

« Voici un essai passionnant pour qui s’intéresse au passé colonial de la France et à l’histoire des XVIIIe et XIXe siècles. »

Sylvain Bonnet, Boojum, décembre 2019

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