Paris sous le Consulat

Paris sous le Consulat

27,00 (Disponible en numérique)

1803 Paris brille au firmament des Arts et des Lettres, les Tuileries ressuscitent les fastes de la cour d’Ancien Régime, Paris s’abandonne à une fringale de plaisirs tandis que bruissent les rumeurs de guerre, que Fouché corsète la police et que Mme de Staël, chassée de la capitale par Bonaparte, s’exile pour écrire. Cette année-là, sous le titre Paris as it was and as it is, le journaliste et écrivain britannique Francis William Blagdon fait paraître à Londres un recueil de lettres savoureuses, rédigées alors qu’il séjournait à Paris en 1801-1802. Esprit libéral et cultivé, caustique, paradoxal, Blagdon livre ici un portrait unique de la France du Consulat, une France à peine sortie de la tempête révolutionnaire et déjà sur le pied de guerre. En un style rafraîchissant, ces lettres soulignent les effets de la Révolution sur les sciences, la littérature, la religion, l’éducation, les mœurs, les manières, les divertissements… Recueillant documents et témoignages, Blagdon observe, s’étonne et commente, plus admiratif que réprobateur. Parfois perplexe, souvent enthousiaste, il s’interroge sur la véritable nature de cette France nouvelle sortie de la Terreur, et se demande si ses institutions sont en mesure d’inspirer l’Angleterre, l’Europe, le monde. Un témoignage de première main sur une époque cruciale de l’histoire de France.

Ces lettres sont traduites pour la première fois en français par Jean- Dominique Augarde, historien et expert d’art, spécialisé dans la période de Louis XIV à Napoléon Ier, et auteur de nombreux articles et ouvrages dont Les Ouvriers du Temps (1996), Antide Janvier (1998), À l’Ombre de Pauline (2001), et André Charles Boulle (1642-1732), Un nouveau style pour l’Europe (2009) avec Jean Nérée Ronfort.

9782271083197
28/01/2016
574
15.0 x 23.0 cm

« Fidèle au titre original – Paris as It Was and as It Is -, [Blagdon] s’applique à comparer le Paris d’avant 1789 à celui qu’il décrit transformé par la Révolution. Il s’étend particulièrement sur la vie sociale, les bals et les soirées dans lesquels les élites anciennes et nouvelles jouissent de la sortie des temps les plus troublés de la Révolution, mais il sait aussi raconter la vie quotidienne, la circulation dans les rues et les tracasseries de la police de Fouché, objet d’étonnement dans toute l’Europe du temps. (…) On aurait donc bien tort de se priver de ces lectures toujours piquantes, très bien annotées et commentées ».

Pierre Karila-Cohen, Le Monde des Livres, 11 mars 2016

« On y découvre un moment singulier où, après des événements dramatiques, Paris brille au firmament des arts et des lettres, s’enivre de plaisirs mais où, déjà, se profile la guerre. Lin ouvrage passionnant, caustique, vibrant. »

Pierre Aubé, Les Affiches de Normandie, 8 juin 2016

« Ces lettres se dévorent d’autant mieux qu’elles sont très bien traduites. Une remarquable photographie de Paris sous le Consulat. »

Françoise Micheau, Le Point Références, juillet/août 2016

« Au fil des quatre vingt-huit passionnantes lettres dont l’indispensable table est présentée par Jean-Dominique Augarde en fin d’ouvrage, on s’instruit autant qu’on se distrait en remontant le temps jusqu’au Paris du Consulat, « le paradis des femmes, le purgatoire des hommes et l’enfer des chevaux. (lettre 88 du 3 avril 1802). »

B.C, Revue du souvenir Napoléonien, juillet/septembre 2016

 

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