L'esthétique d'Aristote

L’esthétique d’Aristote

25,00 (Disponible en numérique)

La théorie aristotélicienne de l’art ne cesse d’inspirer philosophes et plasticiens. Au coeur de cette pensée en mouvement, la peinture macédonienne occupe une place essentielle : décors pariétaux, tombes peintes, fresques domestiques… Un domaine dont la connaissance s’est enrichie grâce aux récentes découvertes archéologiques, et que Mary-Anne Zagdoun confronte aux écrits du célèbre disciple de Platon.

Pour Aristote, l’action et le caractère propres à la tragédie occupent des places similaires au dessin et à la couleur en peinture. Nécessaire et vraisemblable, mimêsis, catharsis de la pitié et de la crainte sont pour le public grec à l’origine d’émotions fondatrices inscrites au coeur de la vie sociale. Pour l’auteur de la Poétique, les arts mimétiques jouent un rôle dans l’éducation des jeunes, fournissent des loisirs aux gens d’âge et servent à l’édification morale des individus. Pour la première fois dans l’histoire de la Cité, l’art peut se goûter chez soi et fait concorder activité philosophique et émotion artistique…

Une étude ambitieuse qui renouvelle en profondeur notre connaissance d’Aristote.

9782271072566
17/11/2011
15.0 x 23.0 cm

Mary-Anne Zagdoun était l’invitée de François Noudelmann dans l’émission "Le Journal de la philosophie", sur France culture le 19 décembre 2011.

 

"L’analyse se justifie et il est intéressant de tenter de caractériser la catégorie du beau telle qu’elle se trouve utilisée par Aristote enPoétique, dans la mesure où Aristote n’entreprend effectivement à aucun moment de la définir."

Haud Guéguen, Actu-philosophia, mars 2012

 

"intéressera les historiens de toutes les périodes qui étudient l’apport de l’art à l’histoire."

Histoiriens et géographes, juillet – août 2013

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