L'idéalisme hégélien

L’idéalisme hégélien

25,00 (Disponible en numérique)

Notion équivoque et polémique, l’idéalisme a souvent été assimilé à une posture intellectuelle abstraite, oublieuse de son ancrage naturel et social. Dénoncée par Marx et Nietzsche, cette notion fut centrale pour la philosophie classique allemande, en particulier Hegel. Explicitement assumée, revendiquée même, elle désigne l’orientation spéculative fondamentale du hégélianisme, mais aussi toute philosophie qui s’engage avec cohérence dans une démarche théorique : « Toute vraie philosophie est un idéalisme », affirme Hegel.

Faisant ressortir l’originalité radicale de la conception hégélienne de l’idéalisme, Olivier Tinland confronte cet engagement philosophique aux doctrines majeures de la modernité, de la métaphysique rationaliste et de l’empirisme moderne jusqu’aux différentes incarnations de l’idéalisme allemand (Kant, Fichte, Schelling). Cette confrontation aux pensées majeures de la modernité sert de toile de fond à l’explicitation progressive de la démarche philosophique de Hegel, dont l’ambition est ainsi approchée au plus près : moyennant le dévoilement de l’idéalité du réel, rendre compte, d’un même geste, du statut de la réalité, de la manière dont nous nous rapportons à elle et du mode de validation spécifique du discours philosophique.

Plus largement, cet ouvrage invite à se demander dans quelle mesure la stratégie spéculative de Hegel trouve un écho dans les débats métaphysiques et épistémologiques contemporains sur la vérité, l’expérience, l’objectivité ou le réalisme.

 

  • Olivier Tinland

    Olivier Tinland est maître de conférences en philosophie à l'université Montpellier III - Paul Valéry ...

9782271076175
21/03/2013
352
15.0 x 23.0 cm

« O. Tinland s’attaque à l’une des idées reçues les mieux ancrées et le simple fait de questionner le sens de l’idéalisme hégélien mérite d’être salué ; mais il ne se contente pas de le questionner pour y voir un problème : il y apporte une solution, à la fois probe, convaincante et argumentée. »

Thibaut Gress, Actu-philosophia.com, 30 avril 2013.

 

« L’enquête menée par Tinland autour du sens inédit de « l’idéalité » chez Hegel se déroule elle aussi en trois temps (ce qui, même de la part de quelqu’un de récalcitrant à l’image trompeuse mais néanmoins tenace de l’hégélianisme comme pensée synthétique de la triplicité, ne doit pas surprendre). »

Louis Carré, La vie des idées, décembre 2013

« « Ontologie », « réflexion », « idéalisme », tels sont les philosophèmes que Tinland soumet à des analyses aussi minutieuses que fécondes, en s’appuyant sur les textes parfois les plus ardus du corpus hégélien (y compris celui, particulièrement retors, de la Science de la logique dont la mobilisation se justifie amplement au regard de sa section finale intitulée « l’idée »). »

Louis Carré, voxnr.com, le 20 novembre 2016

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