Congo

Un fleuve à la puissance contrariée

23,00 (Disponible en numérique)

Fleuve le plus puissant au monde après l’Amazonie, le Congo draine un immense bassin partagé entre neuf États. Il a donné son nom à deux d’entre eux. Au cœur d’une histoire tumultueuse qui mit en contact les sociétés d’Afrique équatoriale et l’Europe, soumis à une exploitation coloniale brutale, il n’a cessé d’être convoité pour ses richesses naturelles. « Potentiellement » riches, les pays riverains du grand fleuve comptent en réalité parmi les plus pauvres du monde.
Ce paradoxe de la puissance contrariée, tant par la nature qui a coupé le fleuve de son ouverture atlantique que par le cours d’une histoire souvent chaotique, constitue le fil conducteur d’un voyage fascinant aux pays du Congo. L’auteur les a parcourus durant trois décennies. Il en montre les mutations comme les freins au développement, et interroge les promesses de l’or blanc, de l’or vert, de l’or bleu. Il livre en six tableaux le fruit d’une réflexion sans tabou, murie au carrefour de la géohistoire, de l’anthropologie économique, de la politique, de la culture et des arts. Cet essai de géographie globale propose des clés essentielles pour comprendre la complexité du bassin du Congo dans son rapport au monde.

Prix Jean Sainteny de l’Académie des sciences morales et politiques 2021

  • Roland Pourtier

    Roland Pourtier, géographe, professeur honoraire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, a consacré l’essentiel de ses recherches aux pays du bassin du Congo ...

9782271122490
Géohistoire d’un fleuve
01/04/2021
272
14 x 20.5 cm

Roland Pourtier était l’invité d’Hugo Billard sur Radio Notre-Dame dans l’émission « Planisphère », le 14 mai 2021.

« L’auteur montre les mutations comme les freins au développement et interroge les promesses de l’or blanc, de l’or vert, de l’or bleu. »

Géomètre, mai 2021.

« En bon observateurs, Roland Pourtier qui ne masque pas les défauts, en particulier une corruption endémique portée par des projets pharaoniques rarement aboutis, trace un tableau optimiste au rythme de la « rumba congolaise » vrai marqueur d’identité.  »

Alain Miossec, Historiens & Géographes, mai 2021.

« Le fleuve Congo, c’est l’histoire d’un paradoxe. Fleuve de tous les superlatifs – le plus puissant d’Afrique, deuxième débit du monde, deux tiers du potentiel hydroélectrique du
continent, réseau navigable de vingt-cinq mille kilomètres -, il ne tient pourtant aucune de ses promesses auprès de ses riverains en grand dénuement. Roland Pourtier questionne cette incongruité au fil d’un récit en six tableaux qui mêle histoire, politique, géographie, références littéraires et artistiques. »

Julie Picard, Sciences Humaines, juillet 2021.

« Source d’énergie hydroélectrique, le fleuve est aussi l’une des plus belles voies navigables du continent. Le géographe Roland Pourtier signe un livre aux éditions du CNRS sur ce fleuve convoité et sur les enjeux économiques, environnementaux, géopolitiques de son immense bassin logé au cœur de l’Afrique centrale. »

Anthony Guyon, Nonfiction.fr, 21 juin 2021.

« R. Pourtier donne des précisions sur la « malédiction des matières premières », sur la terre de pillage que le Congo a toujours été, avec un système de prédation des ressources du sous-sol et de la forêt, sans oublier auparavant le système de prélèvement des esclaves (avec la traite atlantique à l’ouest, la traite arabe à l’est). »

Daniel Oster, Les cafés géographiques, le 16 novembre 2021.

« CONGO, ce titre sonne comme celui d’un roman d’aventures. Le sous-titre : Un fleuve à la puissance contrariée introduit une once de subjectivité qui ne laisse aucun doute sur l’attachement de Roland Pourtier à ce vaste bassin. Le lecteur embarqué dans cette drôlesse de croisière voit s’ouvrir de riches perspectives historiques, culturelles, écologiques, géopolitiques ; CONGO est un livre vivant qu’on ne quittera pas sans regret ! »

Jeanne Perrin, Passages, novembre 2021.

« À la croisée des chemins entre géographie, anthropologie, économie et politique, l’auteur donne ses conclusions après des années de voyages au cœur de l’Afrique. »

Carto, édition janvier-février 2022.

 

Les médias en parlent