Fêtes et folies en France à la fin de l'Ancien Régime

Fêtes et folies en France à la fin de l’Ancien Régime

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Les dernières années de l’Ancien Régime en France voient la multiplication des fêtes, publiques ou privées. Les fêtes royales et princières d’abord, se perpétuent dans le faste et le spectaculaire, moyen pour la monarchie d’affirmer un pouvoir en butte à des critiques multiples.
Quant aux fêtes privées données chez les nobles et les financiers, elles sont de plus en plus extravagantes. Elles se déroulent souvent dans les folies, ces résidences élégantes et luxueuses répondant aux caprices de leurs propriétaires. Fuyant le sérieux philosophique pourtant en vogue, des sociétés affectionnent des scènes de travestissement et pratiquent à l’envi l’art du canular, de la supercherie et de la mystification. On assiste à des jeux parfois dangereux pouvant même basculer dans la transgression. Une telle frénésie devient le moyen de fuir une réalité qu’on ne peut ou qu’on ne veut percevoir, et dissimule aussi une inquiétude sourde. La hantise du chaos affecte certains esprits, alors même que l’idée de progrès est devenue un lieu commun du discours philosophique.
En faisant revivre, à travers ces fêtes mémorables les derniers feux de l’Ancien Régime, Didier Masseau montre toute l’ambivalence de la société française à la veille de la Révolution.

  • Didier Masseau

    Didier Masseau est professeur des Universités, spécialiste du XVIIIe siècle et historien des pratiques culturelles.

9782271089977
04/01/2018
304
15.0 x 23.0 cm

« En faisant revivre, à travers ces fêtes mémorables les derniers feux de l’Ancien Régime, Didier Masseau montre toute l’ambivalence de la société française à la veille de la Révolution. »

Fabula, janvier 2018

« La privatisation favorise les attractions et les distractions, les jeux mondains et leurs transgressions : folie et libertinage, comme le souligne bien Didier Masseau, prolifèrent, bouleversant les codes sociaux et sexuels. »

Antoine de Baecque, Le Monde, février 2018

« Parsemé de piquantes anecdotes, l’ouvrage se lit aisément, maîs en laissant une piètre image d’une haute societé plus caractérisée par la recherche des plaisirs que par le souci du bien commun. »

Jean Sevilla, Le Figaro Magazine, février 2018

« A la fin de l’Ancien Régime, les fêtes, publiques ou privées parfois extravagantes, se multiplient en France. On se travestit, on pratique l’art du canular, ceux de la supercherie et de la mystification. Comment expliquer une telle frénésie ? »

Histoire et Civilisations, février 2018

« Dites-moi le moment que vous préférez dans une fête et je vous dirai qui vous êtes. Il y a de cela dans l’essai savant et plaisant à lire de Didier Masseau qui restitue un monde qui n’a de cesse de nous hanter, celui d’une artistocratie festive qui a brûlé ses vaisseaux avant l’écroulement de la monarchie. »

Paul-François Paoli, Le Figaro Littéraire, mars 2018

« Rompre avec l’image d’un Ancien Régime à l’agonie, tel est le premier mérite du livre de Didier Masseau, professeur émérite à l’université de Tours, qui évoque la soif de divertissements dans les années précédant la Révolution. »

L’Histoire, mars 2018

« À la fin du XVIIIe siècle, le style poissard prend la suite des bouffonneries, mais c’est la haute société qui se plaît à ces cuirs et jeux de mots mal-à
propos. Telle est la thèse suggérée par Didier Masseau (2), [qui propose] une préhistoire de la jet-set. »

Michel Delon, Revue des Deux Mondes, juin 2018

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