L'invention du progrès

L’invention du progrès

1680 – 1730

28,00

Entre 1680 et 1730 se produit, en France et en Angleterre, un événement décisif dans l’aventure intellectuelle de l’Occident : la formulation systématique de l’idée de Progrès. L’idée selon laquelle le savoir et la technique, mais aussi la raison, la moralité, le bonheur, le langage et les institutions publiques sont inéluctablement voués à se perfectionner au cours du temps, d’une façon à la fois nécessaire et perpétuelle.

Cette « invention du Progrès », qui prend place entre la Querelle des Anciens et des Modernes et le début des Lumières, va bouleverser la
manière dont on envisage l’histoire, la place que l’homme y occupe et ce qu’il peut y réaliser. Sous les auspices de Bacon, de Campanella et de Malebranche, les lecteurs de Fontenelle et de l’abbé de Saint-Pierre finissent ainsi par prendre au sérieux le slogan cartésien, « se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature », avant de  prendre au mot la promesse de la Genèse, « Vous serez comme des Dieux ».

Si l’événement est décisif, ce n’est donc pas seulement pour l’époque, c’est pour les siècles à venir, et spécialement pour le xixe siècle, qui fera du Progrès son mythe fondateur, et pour le xxe siècle, qui en expérimentera le côté sombre – lequel, inhérent à la logique même de l’idée de Progrès, se trouvait déjà en germe dans les écrits des contemporains de Louis XIV.

9782271070425
06/01/2011
510
15.0 x 23.0 cm

« Un essai sur l’apparition de l’idée de progrès »

La Quinzaine littéraire, le 16 janvier 2011

 

« Contrairement a une idée bien ancrée, le progrès n’est pas né avec les Lumières, mais bien avant, à la charnière du XVIIe et du XVIIIe siècle. Un livre plein d’érudition. Il n’est pas d’un abord facile, notamment en raison de son écriture souvent allusive, mais l’effort du lecteur est largement récompensé. »

Gérard Moatti, Les Echos, le 3 février 2011

 

« C’est à retrouver l’idée de progrès qu’est consacré cet essai, à la tirer hors des champs magiques du mythe et de l’évidence et pour cela à en décrire l’invention à l’aube des Lumières (1680 1730) »

Livres de France, le 9 février 2011

 

« L idée de progrès constitue l’une des clefs décisives de la modernité. »

Livres hebdo, le 11 février 2011

 

« « (L’homme) sait que tout lui est promis puisqu’un jour il sera « l’Homme total », « l’Homme nouveau » ou le « surhomme », semblable à Dieu et Dieu pour lui-même. Tout lui est dû, il peut donc tout faire pour l’obtenir…  » Une démystification magistrale. »

Rémi Soulié, Le Figaro Magazine, le 18 février 2011

 

Frédéric Rouvillois a été interviewé par Famille Chrétienne ; à propos de la réédition de son ouvrage, L’invention du progrès, le 3 mars 2011.

 

« En publiant aujourd’hui cette thèse universitaire, érudite, minutieuse, il nous aide à saisir la nature exacte d’un courant dominant qui continue encore a nous impressionner, sans que nous puissions toujours démêler les motifs de notre embarras. »

Royaliste, le 4 mars 2011

 

« D’une lecture parfois aride et ardue par ses abstractions et son foisonnement intellectuel, l’Invention du progrès procède néanmoins d’un travail exemplaire, explorant dans ses moindres recoins une théorie qui « a change le monde », et qui constitue le point de départ de la modernité. »

Gauthier Vaillant, Le Spectacle du Monde, avril 2011

 

« Rouvillois jette une lumière particulièrement révélatrice sur l’idée marxiste du progrès dans un ouvrage nourri aux meilleures sources. »

François Gachoud, La Liberté, 17 septembre 2011

 

« Quels sont les aspects et les caractères de ce « système du Progrès »? Quelles conséquences entraîne-t-il pour l’homme sur le plan moral et sur sa conception de l’État ? Telles sont les questions, décisives, auxquelles répond ce livre exigeant et essentiel, écrit d’une plume solide et incisive. »

Frédéric Valloire, Valeurs Actuelles, 22-28 septembre 2011

 

« Frédéric Rouvillois propose un tableau des évolutions contextuelles qui développent dans des champs divers un optimisme nécéssaire à l’acceptation et à la valorisation de l’idée de progrès. »

La Quinzaine littéraire, 16 / 30 novembre 2011

Frédéric Rouvillois a été interviewé par Wladimir Garcin pour Le Figaro Vox, 11 décembre 2014.

  

Radio :

Frédéric Rouvillois était l’invité de Radio libertaire le 20 janvier 2011.

 

Frédéric Rouvillois était l’invité de Raphaël Enthoven le 23 janvier  2011, sur l’émission Les Nouveaux Chemins de France Culture.

 

Frédéric Rouvillois était l’invité de Guillaume de Tanouärn le 2 février 2011 sur Radio Courtoisie.

 

Frédéric Rouvillois était l’invité de Bernard Thomasson le 14 février 2011 pour une interview sur France Info.

 

Frédéric Rouvillois était l’invité de Philippe Arondel sur l’émission Midi Magazine le 2 mars 2011, sur Fréquence protestante.

 

Frédéric Rouvillois était l’invité de Thierry Garcin sur l’émission Les Enjeux internationaux le 16 mai 2016, sur France Culture.

 

 

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