Nations et nationalités au XIXe siècle

Dossier n°8151

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L’histoire des nationalités européennes au XIXe siècle demeure un sujet brûlant tant il y est fait référence dans le débat public sur la nation en France, en Italie, en Allemagne ou en Espagne. Pourtant, de nouvelles approches ont profondément renouvelé cet objet d’histoire et
secoué les idées reçues. Elles rendent leur place aux anonymes, aux peuples, aux femmes. Elles explorent les dimensions transnationales de phénomènes longtemps contenus à l’intérieur des frontières étatiques.

 

L’EUROPE “NATIONALITAIRE”
Les nationalités sous l’Empire
Le Congrès de Vienne : au mépris des nationalités ?
Des mobilisations transnationales
Sociabilités et fêtes patriotiques
Réaction et répression

NATIONS, NATIONALITÉS ET RÉVOLUTIONS
1848 : Printemps des peuples ou des nations ?
Les femmes dans les processus nationalitaires
Inclusion et exclusion des classes populaires
Exils et déportations

NATIONS, GUERRES ET EMPIRES COLONIAUX
De la guerre civile au pacte national
La guerre de 1870-1871
Une pédagogie impériale
Crises impériales, crises nationales

LA FABRIQUE DU SENTIMENT NATIONAL
Les langues nationales
Une éducation patriotique
Nations et religions
Faire la nation en chantant
Le patrimoine culturel : “propriété nationale”

NATIONALITÉS ET PHÉNOMÈNES D’EXCLUSION
Délimiter le corps de la nation
Les États européens face à l’émigration
Nationalisme et antisémitisme
Sélectionner ou rejeter les étrangers ?
Dépasser la nation ?

  • Delphine Diaz

    Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, membre du laboratoire CERHiC, membre junior de l’Institut universitaire de France.

  • Alexandre Dupont

    Maître de conférences en histoire contemporaine, membre du laboratoire ARCHE.

,
9782271143976
Documentation photographique
09/03/2023
64
21 x 29.7 cm

La Cliothèque, 25 mars 2023

« Les auteurs nous proposent un numéro extrêmement riche, et ce, dès la première partie. Le XIXe siècle est une période qui est revenue en grâce ces dernières années, notamment sous le traitement de l’histoire globale et transnationale, mais aussi par le traitement des Studies venus d’outre-manche ou d’outre-atlantique. Ainsi, cela permet au lecteur français de se décentrer de cette vision souvent franco-centrée autour des événements politiques qui ont touché notre pays. »

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