Pas sérieux s’abstenir

Histoire du marché de la rencontre XIXe-XXe siècle

25,00 (Disponible en numérique)

Le marché de la rencontre n’a pas attendu Meetic, Tinder ou Grindr pour prospérer. Tout au plus l’ère numérique lui a-t-elle conféré, en même temps qu’un regain de vitalité, une légitimité nouvelle. Pendant près de deux siècles, ce domaine d’activité de réputation douteuse a fait de la discrétion une qualité première.
Son entremise est longtemps demeurée taboue dans les familles.
L’examen des registres d’agences matrimoniales et de la presse dédiée aux annonces permet néanmoins de lever le voile. Par-delà les figures chères au vaudeville – ambitieux coureurs de dots, parents autoritaires, oies blanches ou vieilles filles rêveuses –, qui sont les créateurs de ces agences, quels sont les services qu’ils proposent et quelle en est la clientèle ?
Du Courrier de l’hymen dans les années 1790 au Chasseur français (qui revendique 4,5 millions de naissances), les annonces sont aussi la source d’une histoire de l’ordinaire, à hauteur des hommes et des femmes à la recherche d’amour et de bons partis. Par leurs silences entendus et leurs connotations équivoques, elles nous apprennent ce qui, selon les époques, est communément perçu comme admis, désirable ou au contraire inacceptable. Elles sont ainsi des indices de la transformation des sociétés, qu’il s’agisse de l’équilibre entre enjeux économiques et romantiques, du poids des stéréotypes de genre ou des failles grandissantes de la société bourgeoise patriarcale.

9782271135384
Interdépendances
01/02/2024
376
15 x 23 cm

« Dans Pas sérieux s’abstenir, la spécialiste des vies intimes Claire-Lise Gaillard retrace l’histoire des officines qui travaillaient dans l’ombre et dans l’opprobre, bien avant les applis de rencontres. »

Agnès Giard, Libération, 3 février 2024.

« […] loin d’être superficiel, le sujet révèle la complexité de réseaux souterrains dont la principale vocation est de constituer des couples idéaux et d’en tirer profit. On y lit, aussi, la complexité et la construction historique des critères qui font le bon époux ou la bonne épouse. »

L’Histoire, 17 janvier 2024.

Claire-Lise Gaillard était l’invitée de Charlotte Dekoker à la matinale de la RTB, dimanche 4 février 2024.

Claire-Lise Gaillard était l’invitée de Elisabeth Quin sur Arte dans l’émission « 28 minutes », le 13 février 2024.

« Au 19e et 20e siècles, avant les sites de rencontre, il y avait les « marieuses » et les petites annonces… Un essai passionnant plonge dans les coulisses du marché matrimonial. »

Gilles Heuré, Télérama, 13 février 2024.

Claire-Lise Gaillard a accordé un entretien pour Le Temps, le 14 février 2024.
« Analyser le rôle et l’activité commerciale des entremetteurs, au-delà des cercles familiaux et amicaux, est une façon originale d’approcher les évolutions et les constantes des représentations à l’égard de la vie conjugale. C’est aussi redécouvrir une activité économique et sociale singulière, souvent critiquée en tant que marchandisation du privé. »

Julien Damon, Les Echos, 20 février 2024.

« Dans son ouvrage Pas sérieux s’abstenir, Claire-Lise Gaillard montre – n’en déplaise aux romantiques invétérés – que Cupidon n’a pas attendu l’avènement d’internet pour faire de son art un business. »

Marylin Maeso, Lire, mars 2024

« Régulièrement, des sites internet de basse vertu nous abreuvent des pires « accroches » dénichées sur les applications de rencontre : « Besoin de rien, envie de doigts », « Cinq ans de célibat, ça chatouille en bas », etc., et l’on se dit que l’humanité n’en a plus pour longtemps. Heureusement, dans « Pas sérieux s’abstenir » […] l’historienne Claire-Lise Gaillard reproduit quelques annonces typiques du XIX e siècle et l’on se dit, hélas, que l’humain sait persister dans l’erreur. »

Rémi Noyon, L’Obs, 22 février 2024

« Une fois que l’on a refermé ce livre profond, on se dit qu’en définitive son titre, Pas sérieux s’abstenir, contient une adresse au lecteur : on ouvre cette histoire des petites annonces matrimoniales aux XIX e et XX e siècles en s’attendant à une atmosphère vaudevillesque, et l’on découvre un marché de la rencontre loin d’être drôle. »

Pierre Karila-Cohen, Le Monde, 29 février 2024

Claire-Lise Gaillard était l’invitée de Frédéric Taddeï dans l’émission « C’est arrivé demain » sur Europe 1, le 3 mars 2024.

« Bref, une histoire de l’ordinaire, à hauteur des femmes et des hommes à la recherche de l’amour et de bons partis qui en dit long sur cette période. Mais que l’on pourrait transposer aisément à notre époque. »

Jérôme Estrada, Le Républicain Lorrain, 22 mars 2024

« Elle documente avec pertinence un marché qui, pour se situer dans la sphère intime, relève bien du monde économique, avec ses règles : offre, demande, et mise en relation par des intermédiaires rétribués. »

Nathalie Lacube, La Croix, 28 mars 2024

Les médias en parlent