L’emploi narratif de l’imparfait a retenu depuis le début du XXe siècle l’attention de ceux qui s’intéressent aux énigmes du langage : pourquoi user de l’imparfait là où on s’attend au passé simple. Pourquoi l’imparfait, qui représente normalement l’action dans son cours, semble-t-il ici la signifier globalement ? La valeur en langue de l’imparfait changerait-elle sous la pression du texte et du contexte, allant jusqu’à développer des significations différentes, voire contradictoires ? En discutant les différentes explications en présence, l’auteur montre que l’effet de sens narratif n’est pas imputable au seul imparfait, mais découle de l’interaction discordante entre la demande du discours et l’offre aspectuelle de l’imparfait qui ne la satisfait pas.
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