Aristote au soleil de l'être

Aristote au soleil de l’être

23,00 (Disponible en numérique)

Repartir d’une lecture à nouveaux frais de la Métaphysique d’Aristote en essayant de prêter  l’oreille à la manière dont elle parle en grec, tel est le projet de ce livre. Cela veut dire d’abord oublier ce qui nous a été transmis si longtemps dans le latin de la scolastique médiévale. C’est se donner la chance de rencontrer une pensée à même la langue. On comprend alors que le mot eidos ne peut pas se traduire par « idée » : il désigne avant tout le « visage » que quelque chose ou quelqu’un tourne vers nous, de même le mot theoria renvoie, lui aussi, à la vue d’un spectacle qui s’offre à nous. Si les fameuses « catégories » d’Aristote sont dépendantes des structures de
la langue grecque, ce n’est pas une limite : c’est une chance dont Aristote se saisit pour avancer dans la pensée de l’être.
Ce parcours au plus près de la langue ne se réduit pas à un monologue au sein de la seule parole occidentale mais s’ouvre à une confrontation entre la Grèce et la Chine sur les pas de François Jullien : comment entendre sans conflictualité un tel vis-à-vis entre une pensée non métaphysique du Grand Procès (Tao) ou de la « propension des choses », et une histoire de la métaphysique dont Aristote est une prestigieuse entame et dont le philosophe sinologue voudrait nous délivrer ?

9782271094261
CNRS Philosophie
11/01/2018
152
15.0 x 23.0 cm

« Ambitieux et passionnant travail que cette relecture de la Métaphysique d’Aristote portant un regard neuf sur ce texte et revenant à la source grecque en dépoussiérant ce que l’on en connait à travers le prisme de la scolastique médiéval. »

Ultreia ! printemps 2017

« Aristote au soleil de l’être, essai qu’on n’ose dire éblouissant, mais qui est de fait l’un des plus lumineux,des plus ardents textes philosophiques qu’il soit donné de lire en ce moment en France, trouve dans cette approche toujours recommencée de la plénitude bien davantage qu’un sujet de méditation : sa couleur, sa texture, son élan. »

Florent Georgesco, Le Monde, janvier 2018

« Sichère se lance dans un commentaire de la Métaphysique éclairant, vrai travail à la fois de pédagogie et d’exigence. »

V.d.O, Philosophie Magazine, mars 2018

« Bernard Sichere a une connaissance intime de la pensée d’Aristote (et de Heidegger), et, demeurant au plus près de la langue, la restitue ici en «faisant oublier ce qui nous a été transmis si longtemps dans le latin de la scolastique médiévale» et en la confrontant (par le dialogue avec François Jullien) à la pensée chinoise. »

R.M, Libération, mars 2018

« Aristote est encore à lire ! Encourageante invite. »

Francis Wybrands, Etudes, juillet 2018

Les médias en parlent