L'envers du moderne

L’envers du moderne

Conversations avec Julien Charnay

19,70 (Disponible en numérique)

Le projet moderne de refondation de la société hante notre existence d’homme et de citoyen. Dans l’univers du travail comme dans les débats sur la construction européenne et l’immigration, ou s’agissant du regard que nous portons sur les pauvres, notre horizon demeure l’avènement d’une humanité régénérée par la raison, libérée des préjugés ancestraux et du poids des cultures. Mais jusqu’à quel point le projet moderne reste-t-il un repère pour l’humanité ?

N’est-il pas gagné parfois par la démesure dont les Grecs pensaient qu’elle attire le châtiment des dieux ? Le projet moderne comporte un envers, une face sombre qu’il s’agit d’explorer.

Dans ces entretiens avec Julien Charnay, Philippe d’Iribarne offre une profonde réflexion sur nos difficultés à penser les hommes comme des êtres de chair, soumis aux contingences du monde, irréductibles les uns aux autres. L’auteur revient sur son itinéraire intellectuel et la genèse de ses travaux visant à déconstruire tout ce qui se présente comme « moderne », à l’appui de sa théorie de la culture qui nous éclaire sur la permanence, au fil des siècles, de mythes, de peurs et de désirs de salut largement inconscients au sein de chaque pays. Un livre qui fera date, fruit de trente années de recherches menées aux quatre coins du globe, des États-Unis à la Chine en passant évidemment par la France, dont l’« étrangeté » ne cesse de nous interroger.

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9782271070845
26/04/2012
200
14.0 x 22.0 cm

« Voici un livre manifestement écrit hors de toute préoccupation d’actualité politique et qui pourtant recoupe quelques-uns des thèmes les plus brûlants de la campagne présidentielle. »

Gérard Moatti, Les Echos, le 3 Mai 2012

 

« C’est profondément exact, momentanément déprimant, mais surtout jubilatoire. »

Annales des mines, 17 janvier 2013

 

"Philippe d’Iribarne revient sur son itinéraire intellectuel et la genèse de ses travaux. Il explique comment, économiste au départ, il a du chercher dans la sociologie, l’ethnologie, la psychologie ou la philosophie les moyens de comprendre les phénomènes qu’il observait dans les entreprises."

Bernard Collomb, Canal Académie, 4 juin 2012

 

"Loin des sermons moraux aussi abstraits qu’inefficaces, Philippe d’Iribarne nous invite à remettre en question notre vision englobante du monde. Une piste à suivre pour retrouver les sentiers de l’universel."

Daoud Boughezala, Causeur.fr, 10 juin 2012

 

« C’est une remise en question radicale du monde d’aujourd’hui »

Fabien Trécourt, Le Monde des religions, juillet/août 2012

 

« Parole humaniste et éclairée d’un matheux, directeur de recherche au CNRS. »

Franck Dedieu, L’Expansion, juillet/août 2012

 

« Intellectuel inclassable et paradoxal, Philippe d’Iribarne décrypte l’ « étrangeté française » et le malaise national. »

Le Journal de l’Ecole de Paris, juillet/août 2012

 

"Depuis le succès de La Logique de l’honneur (1989), Philippe d’Iribarne a construit une oeuvre imposante, exigeante, qui en fait aujourd’hui l’un des grands penseurs de notre modernité."

Espace social européen, 21 septembre 2012

 

"II aurait pu être un grand serviteur de l’État, représenter le meilleur de la technocratie française, mais il fait partie de l’élite de la recherche en sciences sociales, où il a développé une conception originale de la culture."

Jean-Louis Schlegel, Esprit, octobre 2012

 

"Un excellent apéritif pour se plonger dans l’oeuvre de cet intellectuel enraciné et libre."

Cécile Renouard, Etudes, décembre 2012

 

"Admettre les thèses développées par Philippe d’Iribarne et son équipe, c’est renoncer au rêve de l’avènement de l’homme rationnel, et accepter que la part de singularités locales continue à jouer un rôle majeur dans les pensées et les comportements des hommes, dans leurs peurs et leurs espoirs de salut."

Michel Berry, La Jaune et la rouge, novembre 2012

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