Moraliser le capitalisme ?

Moraliser le capitalisme ?

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Licenciements massifs, délocalisations, golden parachutes, stock options : moraliser le capitalisme ? Certains le préconisent. Actuellement, les entreprises entendent produire des valeurs. Les chartes éthiques, les codes déontologiques, les codes de conduites, les accords de responsabilité sociale d’entreprises sont au coeur de la communication interne et externe des grandes firmes internationales. Leur but ? Restaurer la confiance nécessaire aux affaires, motiver les salariés et s’assurer de leur loyauté.

Ces garde-fous sont toutefois sérieusement ébranlés par la crise financière, économique et sociale. Catastrophes et scandales se succèdent. Capitalisme et éthique semblent irréconciliables.

Pourtant historiquement, ils ont eu partie liée. L’éthique protestante à la naissance du capitalisme moderne, puis l’éthique progressiste à l’époque du capitalisme industriel ont bel et bien été mobilisées.

En comparant les pratiques et les discours d’hier à ceux d’aujourd’hui, Anne Salmon interroge et examine la singularité du phénomène contemporain. Une éthique purement instrumentale n’est-elle pas cause d’une érosion des valeurs ? Et si le nouveau capitalisme était en lui-même l’une des sources d’une démoralisation de la société ?

9782271067401
17/09/2009
14.0 x 22.0 cm

  • Presse :

« Pourra-t-on inverser la tendance ? Pourra-t-on faire en sorte que la finalité de l’entreprise ne soit plus le seul profit ? Pourra-t-on "moraliser" la pratiques des affaires ? Cette dernière interrogation en particulier hante les esprits depuis la survenue en 2008 de la crise économique et financière d’ordre mondial et systémique. Beaucoup voudraient croire que la "vogue" d’aucuns diront la "mode" du concept d’éthique des affaires est un leurre. Rappelons à ce propos pour ceux qui ne connaissent pas la position originale sinon pertinente, et toujours d’actualité, de Anne Salmon l’auteure de Moraliser le capitalisme (éd. CNRS , 2009), laquelle affirme que la vogue de l’éthique loin d’incarner la réconciliation de l’entreprise avec les valeurs morales exprimerait l’émergence d’un nouveau type de comportement, par lequel le capitalisme et les entreprises n’étant plus portés par les valeurs positivistes du progrès au sens où on l’entendait depuis le XIXe siècle, se seraient érigés en "producteurs" d’éthique. »

Les Echos, 30 juillet 2012.

     

    « La principale source d’enrichissement est actuellement la multiplication des échanges. Le progrès n’est donc plus la légitimation du capitalisme. Comment justifier l’acceptation du travail si la participation de tous à une œuvre collective n’est plus socialement reconnue ? »

    Bernard Chatelain, La Newsletter, Mouvement chrétien des cadres et dirigeants, 15 décembre 2011.

     

    « Les entreprises ne prétendent-elles pas produire des valeurs ? Mais ces prétendus garde-fous sont mis à mal par la crise. L’auteur se demande donc si le nouveau capitalisme n’est pas en lui-même une source de démoralisation de la société. »

    L’Humanité, 5 octobre 2010.

     

    « Les critiques dont elles [les entreprises] sont l’objet sont nombreuses. L’une des plus pertinentes, selon nous, est celle développée par la philosophe et sociologue Anne Salmon, professeur d’université, auteur de Moraliser le capitalisme. »

    Constant Calvo, CFO News, 1er septembre 2010.

     

    « Au plus fort de la crise mondiale, le livre d’Anne Salmon Moraliser le capitalisme ?, souligne justement que les grandes entreprises ont initié depuis vingt ans des démarches éthiques déconnectées de toute raison supérieure aux finalités économiques, contrairement à des périodes précédentes du capitalisme, aux 17ème et 19ème siècles. Ce constat renvoie évidemment à la critique générale du capitalisme et des directions d’entreprise, vilipendées pour faire du profit un objectif en soi. »

    Marc Deluzet, La revue socialiste,  2e trimestre 2010.

     

     « Se situant volontiers du haut d’une vision à la fois philosophique et sociologique, Anne Salmon nous dresse un tableau historique très complet qui fait de son livre bourré de citations intéressantes et complété par une bibliographie abondante et pertinente, un ouvrage de référence. »

     Roger Godino, La revue socialiste,  2e trimestre 2010.

     

    Anne Salmon a été interviewée par Stéphane Béchaux pour Liaisons sociales  magazine, mars 2010.

     

    « Anne Salmon explique par des références précises, que le rapport du capitalisme à la morale a changé. »

    Robert Chapuis, L’ours, mars 2010.

     

    «  Dans son analyse particulièrement détaillée et en perspective historique, l’auteur apporte des éléments de réponse :  "l’offre éthique" des entrepreneurs (charte, code, accord de responsabilité sociale) apparaissent comme des instruments d’une adhésion à l’ordre économique, destinés à se libérer des ordres tutélaires (spiritualité, morale) tout en assurant un contrôle sur les conduites individuelles pour les conformer aux exigences du système … ». Comprenez : …toujours plus de travail et de gains… »

    Jean-Louis Chambon, La Revue des Sciences de Gestion, mars 2010.

     

    « Il faut reconnaître à A. Salmon l’ampleur de ses ressources documentaires et bibliographiques, la finesse d’analyse des discours managériaux, mais aussi le sens de la mesure dans la critique de notre système économique. En bref, un ouvrage nourrissant et démystificateur.

    Claude Tapia, Connexions, février 2010.

     

    Anne Salmon a été interviewée par David Georgel pour la Revue de l’université de Metz, janvier 2010.

     

    Anne Salmon a été interviewée par Violette Queuniet pour Entreprise et Carrières, 30 juin au 6 juillet 2009.

     

    « Anne Salmon, philosophe et sociologue, avance une réponse et propose une analyse éclairante des discours visant à promouvoir l’éthique d’entreprise. »

    Liaisons Sociales, décembre 2009.

     

    « Le changement radical qu’Anne Salmon perçoit toutefois à partir de la fin des années 1990, avec la multiplication des chartes éthiques, des engagements de responsabilités sociales et de développement durable, est que le capitalisme ne cherche plus à importer dans l’entreprise des valeurs religieuses ou politiques, mais faire de son propre fonctionnement la référence de la vie morale et sociale de ses salariés. »

    Antoine Reverchon, Le Monde, 3 décembre 2009.

     

    « En cela le livre d’Anne Salmon constitue une contribution essentielle au décryptage d’un phénomène qui n’a pas fini de faire parler de lui. »

    Jean Paul Maréchal, Esprit, décembre 2009.

     

    « Anne Salmon, philosophe, explique en quoi cette nouvelle éthique du capitalisme est, en fait, "une économisation" de l’éthique, qui tend à déprimer non seulement les individus, mais les valeurs elles-mêmes. »

    Pauline Rabilloux, Entreprise et Carrières, novembre 2009.

     

    « Anne Salmon s’est fait une spécialité de l’analyse des discours managériaux, des chartes, codes et autres communications dont l’objectif affiché est de réaliser dans l’entreprise ce que le pouvoir de contrainte et la seule logique du système ne peuvent plus atteindre : la mobilisation d’employés qui ont perdu à la fois la fierté de l’objet produit et la sécurité. A défaut de régénérer le capitalisme par la morale, l’auteur préconise une relecture critique de l’héritage des Lumières, notamment l’idée de progrès où s’est coulée la légitimation morale de l’accumulation matérielle. »

    Etienne Perrot, Études,  novembre 2009.

     

    « Comment la crise économique actuelle interroge-t-elle l’éthique de l’entreprise ? Telle est l’accroche du dernier ouvrage d’Anne Salmon. »

    Naïri Nahapétian, Alternatives Économiques, octobre 2009.

     

    « L’auteur analyse ici avec brio la singularité d’une mobilisation dans laquelle l’éthique est instrumentalisée car produite par les acteurs économiques pour des finalités économiques. »

    Le journal du CNRS, octobre 2009.

     

     « En comparant les pratiques et les discours d’hier à ceux d’aujourd’hui, l’ouvrage entend présenter "la singularité du phénomène contemporain"…  Une éthique purement instrumentale n’est-elle pas cause d’une érosion des valeurs ? »

    La correspondance économique, octobre 2009.

     

    « Philosophe et sociologue, Anne Salmon s’affirme par sa nouvelle parution, comme l’une des références intellectuelles contemporaines des problématiques de l’éthique et de la morale, sujet d’une brûlante actualité. »

    Jean-Louis Chambon, CFO News, le 18 octobre 2009.

     

    « Une interrogation nourrie par une quête minutieuse de sociologue sur ce qui a amené les entreprises à changer de visage, au nom d’une nouvelle stratégie. »

    Françoise Crouïgneau, La Tribune, 11 septembre 2009.

     

    « Face aux scandales des licenciements massifs, des délocalisations et des golden parachutes, le capitalisme s’achète une conduite à coup de codes déontologiques et autres chartes éthiques. Coup de com’ ou tentative de moraliser le capitalisme ? »

    La CGT Ensemble, septembre 2009.

     

    « Pour comprendre cette situation, Anne Salmon revient sur les systèmes historiques successifs qui ont essayé, avec succès mais de façon temporaire, de fournir une justification morale à l’accumulation du capital et aux conditions de travail parfois effroyables des ouvriers dans les grandes concentrations industrielles. »

    Patrice Bollon, Philosophie Magazine, septembre 2009.

     

    « Il est grand temps de combattre l’encastrement de la société dans l’économie – qui plus est immatérielle – et de penser séance tenante "le réencastrement de l’économie dans la société". »

    Cynthia Fleury, L’Humanité, 30 septembre 2009.

     

    • Radio/Télé :

    Anne Salmon était l’invitée de Frédéric Taddéi sur France 3, le 17 décembre 2009.

     

    Anne Salmon était l’invitée de Jean-Louis Chambon sur Radio Canal Académie, le 22 novembre 2009.

     

    Anne Salmon était l’invitée de Philipe Arondel sur Fréquence Protestante, 21 novembre 2009.

     

    Anne Salmon a été interviewée par Elsa Fayner pour Miroir Social, le 5 mai 2010.

     

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