Essai d’épistémologie pour les sciences sociales

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Cet essai part d’un constat paradoxal : alors que, depuis deux siècles, les sciences sociales ont accumulé un savoir considérable, on leur conteste encore trop souvent un statut de science à part entière.
Alain Testart bat en brèche bien des idées reçues. Parcourant l’histoire de l’optique géométrique ou de la théorie de la relativité, il montre que si toute réflexion en science débute par la subjectivité, aucune ne saurait s’y cantonner. Les sciences sociales ne font pas exception : pour peu qu’elles s’efforcent de « désubjectiviser leur objet » et parviennent à développer, par un comparatisme ciblé, leurs capacités théoriques et explicatives, elles pourront dépasser l’état où se trouvait l’astronomie avant Galilée et Newton.
Telle est la thèse centrale de cet essai puissant et jubilatoire.

 

Préface de Valérie Lécrivain

 

  • Alain Testart

    Alain Testart (1945-2013) était anthropologue au CNRS ...

Préface de Valérie Lécrivain

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9782271134363
Biblis,Interdépendances
16/09/2021
180
11 x 18 cm

« La tête de l’homme se trouve ainsi fort encombrée : on y rencontre pêle mêle des rêves, des sentiments, des idées, des volitions, des cadres a priori de la perception, l’idée innée de Dieu, les connaissances et les erreurs. »

Libération, du 16 au 17 octobre 2021.

« Il ne s’agit certes pas de réduire les cultures humaines en formules mathématiques, mais de dépasser le simple constat de l’immense diversité des constructions humaines. Un texte ambitieux mais revigorant, par l’un des plus grands penseurs de l’anthropologie contemporaine. »

R.P, Archéologia, éditions mars 2022.

« Dans cet essai passé injustement inaperçu lors de sa première publication en 1991 […] l’auteur, disparu en 2013, part de l’idée que les sciences humaines sont simplement immatures […] Elles se trouvent dans la même situation que les sciences physiques à l’époque de Newton et de Descartes, avant que celles-ci parviennent à identifier clairement leur objet de recherche. A. Testart s’oppose ainsi au renoncement relativiste en sciences humaines, qui selon lui n’est autre qu’une sorte de théologie poursuivie par d’autres moyens. »

Romain Pigeaud, Sciences Humaines, édition avril 2022.

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