Profession ? Écrivain

Profession ? Écrivain

26,00 (Disponible en numérique)

Alors même que l’activité d’écrivain tend à se professionnaliser, les auteurs connaissent aujourd’hui une précarisation : rares sont celles ou ceux qui parviennent à vivre uniquement de leur plume. Certains exercent un autre métier plus ou moins lié à l’écriture (enseignement, édition, écriture de scénarios, etc.), qui est leur source de revenus principale. Pour d’autres, les activités connexes occasionnelles – lectures-débats, résidences, ateliers d’écriture – constituent une ressource économique de plus en plus importante. C’est sur ces activités et les échanges qu’elles impliquent avec d’autres médias, théâtre, cinéma, musique, qu’est centré le présent ouvrage. Quel est le rôle de ces interactions dans le processus de reconnaissance littéraire ? Comment s’articulent-elles avec l’écriture ? Comment sont-elles prises en compte et/ou en charge par les intermédiaires et représentants des écrivains : éditeurs, libraires, bibliothécaires, organisateurs de manifestations littéraires, sociétés d’auteurs ?

La première enquête de fond sur les conditions d’exercice du métier d’écrivain aujourd’hui en France.

  • Gisèle Sapiro

    Gisèle Sapiro est sociologue, directrice de recherche au CNRS et directrice d'étude à l'EHESS ...

  • Cécile Rabot

    Sociologue, Cécile Rabot est maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication et responsable du master Métier du livre et de l'édition à l'Université Paris Nanterre La Défense ...

9782271115119
Culture et société
31/08/2017
366
15.0 x 23.0 cm

Presse

Gisèle Sapiro accordait un entretien au Monde le 23 août 2017.

« Leur panorama, fouillé et documenté met en lumiere un double constat paradoxal plus l’activité d écrivain se professionnalise plus sa situation se précarise. C’est d’autant plus étrange que le développement des activites connexes qui participe de cette évolution est censé augmenter ses revenus. » Le Magazine Littéraire, octobre 2017.

 » Certes, de nouvelles offres sont apparues avec la reconnaissance des activites accessoires de l’écrivain (manifestations littéraires, residences, ateliers de lecture, interventions dans les écoles) qui sont en plein essor. Mais le détricotage des acquis de la profession est bien réel, et s’explique par le fait que les écrivains se préoccupent moins de reconnaissance statutaire que symbolique. « 

Régis Meyran, Sciences Humaines, décembre 2017.

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