La mort et ses au-delà

La mort et ses au-delà

25,00 (Disponible en numérique)

La variété des conceptions de l’au-delà comme des rites funéraires révèle combien la question du trépas constitue depuis les origines l’un des fondements des sociétés humaines. Comment celles-ci s’expliquent-elles que l’humanité soit mortelle ? Comment se représentent-elles l’acte même de mourir ou se comportent-elles face à celui qui agonise ? À quelles nécessités sociales ou religieuses répondent l’inhumation, la crémation ou la momification des dépouilles ? Quelles que soient les formes qu’elles revêtent, les funérailles témoignent toujours de la volonté de conjurer la mort et de préparer la vie du défunt dans un autre monde.

C’est ce que nous confirme cet ouvrage à travers l’étude de sociétés aussi diverses que celles de la Grèce et de la Rome antiques, du Moyen Âge chrétien, de la Chine et de l’Inde contemporaines ou des aborigènes d’Australie. Il montre l’extraordinaire créativité des hommes dans leur face-à-face avec la mort et l’inconnu de l’au-delà, qu’ils soient juifs, musulmans, bouddhistes, amérindiens ou mélanésiens. Mais au-delà des imaginaires et des rites qui distinguent toutes ces cultures, un socle invariant les réunit : nulle part, la mort ne s’oppose à la vie.

  • Maurice Godelier

    Anthropologue de réputation mondiale, médaillé d’or du CNRS, Prix international Alexander von Humboldt en sciences sociales, Maurice Godelier est l’auteur, entre autres classiques, de La Production des Grands Hommes, des Métamorphoses de la parenté, de Au fondement des sociétés humaines, d’un Lévi-Strauss, et plus récemment de L’imaginé, l’imaginaire et le symbolique.

9782271081179
Bibliothèque de l’Anthropologie
17/04/2014
414
15.0 x 23.0 cm

  • Radio et télé :

 

La mort et ses au-delà est « L’Essai du jour » de Jacques Munier sur France Culture, mercredi 30 avril 2014.

 

Maurice Godelier était l’invité de Frédéric Taddéï sur France 2 dans l’émission « Ce soir ou jamais », vendredi 23 mai 2014.

 

Maurice Godelier est l’invité de Geneviève Delrue sur RFI dans l’émission « Religions du monde », dimanche 2 novembre 2014.

 

  • Presse ;

 

 » A 80 ans révolus, le corps fatigué mais l’esprit toujours vif, Maurice Godelier a cette fois entrepris de percer les mystères d’un autre fait de société et non des moindres : la mort. « 

Julien Bisson, Lire, juin 2014.

 

 » Avec La Mort et ses au-delà, Maurice Godelier coordonne en effet une reflexion menée par quatorze spécialistes s’agissant de la mort en Inde ou en Amazonie, il décelé des « invariants » universels, « un socle commun de représentations et de pratiques » repérable dans toutes les civilisations au-delà de leurs différences. « 

Esther Attias, Le Monde des Livres, 25 avril 2014.

 

« S’il est une leçon à retenir de ce volume, c’est que les humains, bien que confrontés à —l’évidence, n’ont nulle part au monde accepte le fait de la mortalité comme on regarde tomber les feuilles en automne: ils se sont employés activement à en nier le caractère naturel. »

Nicolas Journet, Sciences humaines, juin 2014

 

« La mort n’étant pas conçue comme une fin définitive, poursuit cet ouvrage collectif, les proches doivent avoir envers le défunt une conduite socialement présente. »

Trends tendances, juillet 2014 

 

« Cet ouvrage montre l’extraordinaire créativité des hommes dans leur face-à-face avec la mort et l’inconnu de l’au-delà, qu’ils soient juifs, musulmans, bouddhistes, amérindiens ou mélanésiens. »

Soins Gérontologie, septembre – octobre 2014

 

« Cest un parcours dans le temps (la mort dans la Grèce antique, à Rome ou au Moyen-âge), dans lespace (du plus vaste, Chine ou continent indien, au plus étroit, au fond de l’Amazonie ou du désert australien), sans oublier les pratiques du judaïsme et de l’islam dans leurs constances et leurs évolutions. »

Pascale Gruson, Études, novembre 2014

 

« Godelier dresse une série d’invariants dans la représentation de la mort et des morts. Pas moins de 14 sociétés observées. Une goutte dans l’immensité des cultures. Mais tout de même, une belle exploration. »

Cynthia Fleury, L’Humanité, 14 novembre 2014

 

 

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