Istanbul, photographes et sultans

Istanbul, photographes et sultans

1840-1900

39,00

1839. À Paris, l’invention de la photographie annonce le début d’une révolution artistique et culturelle majeure. La même année, à Istanbul, le jeune sultan Abdülmecid Ier ouvre une ère de réformes inspirées du modèle européen. La cour impériale se passionne pour cette camera obscura qui reproduit la réalité. Istanbul, photographes et sultans illustre le lien qui se noue dès lors entre la capitale ottomane, ville mythique, les sultans et les photographes jusqu’au tournant du xxe siècle. Il nous emmène sur les traces d’aristocrates romantiques, de poètes éclairés qui, partis sur la route du « Grand Tour », capturent les premières photographies de l’Empire ottoman, inventent l’Orient et construisent l’image évanescente d’une cité fascinante.

 Catherine Pinguet retrace ici l’histoire de cette singulière aventure, de l’oeuvre pionnière de voyageurs et résidents occidentaux (Nerval, Girault de Prangey, Caranza, Robertson) à l’âge d’or des grands ateliers (Kargopoulo, Sebah, Abdullah). Elle révèle la fascination des sultans pour l’image et tout le parti qu’ils en ont tiré. Au fil de son récit, c’est également l’atmosphère de la Constantinople du xixe siècle, mosaïque effervescente de quartiers, de peuples et de religions qu’elle fait revivre. Magnifiquement illustré par 150 photographies rares de la collection Pierre de Gigord, Istanbul, photographes et sultans est une invitation au voyage et une réflexion historique sur les faiseurs d’images et le pouvoir, à un moment clé de la symbiose culturelle entre l’Orient et l’Occident.

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9782271072542
27/10/2011
240
21.0 x 28.0 cm

« Ces images, provenant toutes de la même collection, décrivent un âge d’or, que balaieront les bouleversements du début du XXe siècle. »

Artaujourd’hui.info, 10 novembre 2011

 

« Une série de clichés stupéfiants dont 150 sont ici reproduits. » Frédéric Valloire, Valeurs Actuelles, 15 décembre 2011

 

« Composé de 150 photographies tirées de la collection Pierre de Gigord, il nous transporte dans l’envoûtante Constantinople (future Istanbul), à cheval entre Occident et Orient, tradition et modernité, empire et nationalités.

Gaïdz Minassian, Le Monde des livres, 15 décembre 2011

 

« Superbement illustré par quelque 150 photos extraites de la collection de Pierre de Gigord, aristocrate esthète et fortune, contemporain de Nerval, autre voyageur en Orient, ce livre est servi par le texte érudit de Catherine Pinguet. »

E. H. L’Express, 20 décembre 2011

 

« La rencontre, au XIXe siècle, entre Istanbul, alors dénommée Constantinople, et la photographie. »

Le Journal du CNRS, 1er janvier 2012.

 

« On le voit, ce livre est le livre d’une historienne, au sens plein du terme, c’est-à-dire aussi d’une brulante actualité. »

L’Histoire, numéro spécial, mars 2012

 

« Au-delà d’une analyse des cliches orientalistes en vogue à l’époque, l’auteure propose une radiographie des échanges entre le vieil Orient et un Occident triomphant a l’aube du XX1 siècle, appuyée sur une documentation de première main (archives ottomanes, documents familiaux) et sur la richesse iconographique de la collection que Pierre de Gigors a rassemblée à Paris depuis quarante ans… »

Timour Muhidine, Le Monde diplomatique, Mai 2012.

 

« Entre représentations officielles et construction d’un imaginaire oriental, une clé d’entrée pour découvrir une facette méconnue d’Istanbul. »

L’amour des livres (supplément), 2012

 

« À l’ère du numérique, découvrir cette histoire de la naissance de la photographie est une belle invitation au voyage. »

Bruno Chabert, Etudes, juin 2012

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