La Méditerranée

La Méditerranée

Mer de nos langues

25,00 (Disponible en numérique)

Phénicien, araméen, hébreu, grec, latin, étrusque, berbère, arabe, turc, espagnol, italien, français : ces langues du pourtour méditerranéen nous parlent de l’histoire de ce continent liquide. Elles sont d’abord la trace des empires et puissances qui se sont succédé en Méditerranée, mais aussi celle du commerce des hommes, des idées et des denrées, qui ont constitué cet espace en un ensemble homogène.

Ce livre se fondant sur une approche sociolinguistique et géopolitique, prend donc les langues, « linguae nostrae », comme le fil rouge de cette histoire. Car les langues et les mots ont une mémoire. Ils sont le témoin des interactions, des conquêtes, des expéditions, des circulations. Que ce soit dans les emprunts, la sémantique, les alphabets, ou la toponymie, les traces des échanges au sein de cette mare nostrum sont nombreuses.

Du voyage d’Ulysse aux migrations d’aujourd’hui, en passant par les croisades et les échelles du Levant, ces langues ont façonné et habité la Méditerranée, au rythme des événements historiques qui l’ont marquée, et qui en font le laboratoire de l’humanité depuis plus de 3 000 ans.

Prix Ptolémée 2016

  • Louis-Jean Calvet

    Linguiste et auteur de nombreux ouvrages dont entre autres, Linguistique et colonialisme (Payot, 1974), La guerre des langues (Payot 1987), Roland Barthes (Flammarion, 1990), La sociolinguistique (Que sais-je-?, 1993), Pour une écologie des langues du monde (Plon, 1999), Il était une fois 7000 langues (Fayard, 2011).

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9782271089021
07/04/2016
328
15.0 x 23.0 cm

Presse :

« La Méditerranée a occupé une place centrale dans l’évolution des grandes civilisations sur trois continents (l’Europe, l’Afrique et l’Asie). Elle est aussi l’équivalent maritime de la tour de Babel : un espace de langues. Cette particularité constitue l’un des deux axes du livre original que propose le linguiste Louis-Jean Calvet. Pour le développer, il fait intervenir non seulement l’histoire et la linguistique mais aussi la sociologie et surtout l’écologie. Le résultat est d’une singularité remarquable. »

Gaïdz Minassian, Le Monde des Livres, 22 avril 2016

« Pour le linguiste Louis-Jean Calvet, auteur de “La Méditerranée, mer de nos langues”, maîtriser le langage est la clé de l’intégration sociale », propos recueillis par Olivier Pascal-Moussellard, Télérama, 30 avril 2016.

« Cette histoire sociolinguistique de la Méditerranée montre «comment et à partir de quand se constitue une « communauté sociale méditerranéenne »», comment et quand «des groupes de locuteurs de diverses langues de la Méditerranée sont entrés en contact, en coexistence ou en conflit», et ce que cela a produit du point de vue de de «l’écologie des langues» et des politiques linguistiques. »

Robert Maggiori, Libération, 30 avril 2016.

« Frangée de littoraux qui furent romains et païens, byzantins et chrétiens, puis musulmans, la mer Méditerranée est un « continent liquide à trois voix ». Et Jean-Louis Calvet, qui lui rend un hommage historique, de citer les langues latine, grecque et arabe. »

Gilbert Salem, 24 heures, 11 mai 2016

« Selon Louis-Jean Calvet, si les langues ont une histoire, et donc changent, ce n’est pas seulement au rythme de leurs propres mutations maîs aussi parce qu’elles se frottent les unes aux autres et à un environnement politique et social changeant. »

Nicolas Journet, Sciences Humaines, juin 2016

« Il [Louis-Jean Clavet] scrute — en disciple de Darwin — la « niche écologique » constituée par cette mer fermée, afin de déterminer le moment et les conditions de la formation de cette « communauté sociale méditerranéenne ». Mais les langues orales « ne laissant pas de fossiles » et la sélection naturelle opérant à plein, la quête des origines se révèle être une réjouissante aventure intellectuelle : compétition entre les langues, vulnérabilité — ou non — en fonction de l’urbanisation et aussi perturbations dues aux migrations passées… et en cours. »

Carole Chatelain, Sciences et Avenir, juin 2016

Louis-Jean Calvet accordait un grand entretien à Catherine Calvet pour Libération, samedi 11 juin 2016

« Un livre fascinant. »

F. G., Le Point Références, juillet/août 2016

« S’inspirant des théories darwiniennes, Louis-Jean Calvet montre que dans un monde sans cesse changeant les idiomes participent aussi à ce mouvement permanent en évoluant constamment. »

Charles Ficat, La revue des deux mondes, septembre 2016

« Le titre invite à jouer sur les mots, cette mer de nos langues en est aussi la mère aux trois voix – grecque, latine arabe. L J Calvel retrace l’histoire du « continent liquide » en trois mouvements : analyse des empires linguistiques qui s’y sont succèdé, relevé (non exhaustif, ça va de soi) des emprunts réciproques, observation linguistique de la circulation des techniques, dont celles de la pêche. »

P. Ch, Lectures, novembre 2016

Radio :

Louis-Jean Calvet était l’invité de Marie-Hélène Fraïssé sur France Culture dans l’émission « Tout un monde », samedi 2 avril 2016.

Louis-Jean Calvet était l’invité d’Yvan Amar sur RFI dans l’émission « Danse des mots », jeudi 12 mai.

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