Faut-il brûler Pouchkine ?

18,00 (Disponible en numérique)

Statues déboulonnées, artistes russes dé-programmés, œuvres mises au ban : après le déclenchement de la guerre à grande échelle en Ukraine en 2022, les objets culturels russes se sont parfois retrouvés sur la sellette, accusés d’avoir été un maillon dans la généalogie de la violence. Cet ouvrage cherche à comprendre pourquoi, dans le contexte de la guerre, la culture s’est retrouvée en première ligne.
Comment se fait-il que l’art semble tout d’un coup l’ombre portée du pouvoir ? Pourquoi soupçonner que la « grande littérature russe » pourrait être chargée d’un message idéologique ? Que nous révèle la guerre en Ukraine sur la construction et la valorisation des fonctions sociale, politique ou existentielle de ces œuvres ?
Cet ouvrage propose de revenir sur ces contestations en montrant qu’elles trouvent leur source dans le rôle particulier de l’art, la littérature et la culture en contexte russe et les différents liens que les objets culturels y entretiennent avec le politique. Il propose au lecteur des pistes pour remettre en perspective un certain nombre de débats contemporains.

  • Victoire Feuillebois

    Spécialiste de l’histoire de la littérature du XIXe siècle, Victoire Feuillebois enseigne la littérature russe à l’Université de Strasbourg ...

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9782271153272
07/05/2025
192
14 x 20.5 cm

« Victoire Feuillebois, spécialiste de l’histoire de la littérature du XIXe siècle et enseignante de littérature russe à l’université de Strasbourg, s’interroge dans « Faut-il brûler Pouchkine ? » sur la manière dont la guerre en Ukraine politise les objets culturels et l’art russes. »

Cécilia Lacour, Livres Hebdo

« Quand l’impérialisme russe instrumentalise l’art »

Patrice Bollon, Lire Magazine

« Depuis l’invasion de l’Ukraine, artistes et œuvres russes franchissent plus difficilement les frontières occidentales. On l’explique par les sanctions économiques mais aussi par une plume nationaliste dans le cas des auteurs du XIXe siècle, dont la lecture est devenue plus délicate. »

Marie Sorbier, France Culture, « Le Point Culture »

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