Le flâneur postmoderne

Le flâneur postmoderne

Entre solitude et être-ensemble

25,00 (Disponible en numérique)

Voyageur, voyeur, voyant, le flâneur privilégie le songe, les jeux de masques. Il transforme la ville, faite de matériaux solides et gris, en un espace fluide, mouvant, coloré. Adepte du rythme lent, il voue un culte à l’inutile et gaspille le temps avec art. Il recherche la solitude dans la foule, proclame l’absolue nécessité de l’oisiveté et, par sa démarche vagabonde, réinvente sans cesse les formes du quotidien.
Imprévisible caméléon, ce résistant silencieux lance un défi permanent à la norme et à la médiocrité. Splendide élitisme que celui d’être anonyme… et donc libre.

Dans le sillage de Walter Benjamin, Georg Simmel, Jean Baudrillard, Guy Debord, Michel Maffesoli, Jieun Shin signe un essai sociologique de haute facture sur cette figure postmoderne par excellence qu’est le flâneur contemporain. Elle montre que, dans le labyrinthe urbain, ériger l’art de la dérive en mode d’être au monde permet de dépasser le narcissisme et le simple souci de soi.

Quand marcher sans intention véritable est une forme de bonheur…

  • Jieun Shin

    Docteur en sociologie (université Paris-Descartes), Jieun Shin est chargée de recherche au Korean Studies Institute à l'Université nationale de Pusan (Corée du Sud).

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9782271077165
09/01/2014
268
15.0 x 23.0 cm

  • Presse :

 

"Dans cet essai sociologique, l’auteur montre que cette figure, qui aime la solitude dans la foule, subit dans un premier temps une fêlure de soi."

Sarah Castel, Page des libraires, Hiver 2014.

 

"L’homme sans qualité, homo œconomicus, homo sociologicus, homo fractalis, homo erraticus… Sous nos masques et dans l’ombre de la foule, nous serions tous des caméléons flânant dans la masse pour y rechercher notre individualité. C’est ce paradoxe existentialiste de l’homme postmoderne que Jieun Shin cherche à mettre en lumière avec Le flâneur postmoderne."

Simon Ridley, Revue.org, 2014. 

 

" Ainsi que l’explique le sociologue coréen Jieun Shin dans cette brillante étude la flânerie exprime une nécessaire oisiveté l’importance du non agir. "

Psychologies Magazine, mars 2014.

 

"À distance d’un héroïsme de la volonté, se dessine une figure d’humanité aimant « la solitude dans la foule » autant que le « tribalisme » affinitaire, ultra disponible à la « vie en tant que telle », obstinée dans sa résistance aux contraintes et son refus de la docilité. J. Shin développe tout cela avec une grande finesse."

Gildas Labey, Etudes, juin 2014

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