L’animalisme est un antihumanisme

L’animalisme est un antihumanisme

14,00 (Disponible en numérique)

Depuis plusieurs années, les animaux sont devenus un sujet sensible. Documentaires, tribunes, pétitions émaillent l’actualité, dénonçant des actes de maltraitance ou appelant à des mesures en faveur des animaux, et prenant à témoin l’opinion publique. Le droit lui-même s’est fait l’écho de ces préoccupations avec l’introduction des animaux dans le Code civil en 2015.
C’est ce phénomène social, cette nouvelle sensibilité que scrute cet ouvrage, à sa façon aussi engagé que les tenants de la « cause animale ». Spécialiste de la domestication animale, Jean-Pierre Digard nuance, contextualise, passe de la longue durée historique à l’examen des revendications présentes, et balaye bien des idées reçues. De quels animaux parle-t-on ? Que connaissent les urbains de la vie animale ? L’utilisation d’animaux par l’homme n’a-t-elle pas avant tout été un élément déterminant du processus de civilisation ? Et quelles seraient les conséquences d’une « libération animale » ?
S’il critique et dénonce les dérives des mouvements animaliste, antispéciste et véganien, cet ouvrage n’en reste pas à une telle prise de position. Plus profondément, c’est le rapport des animalistes à leur propre humanité, et leur façon de diaboliser l’homme, qui sont rigoureusement mis en question.

  • Jean-Pierre Digard

    Jean-Pierre Digard est directeur de recherche émérite au CNRS et membre de l'Académie d'agriculture de France ...

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9782271115942
24/05/2018
128
14.0 x 22.0 cm

« Un petit livre mordant. »

Paul Sugy, Le Figaro, 30 juin 2018.

« Un ouvrage, aussi érudit qu’argumenté. »

Le Chasseur Français, juillet 2018.

Jean-Pierre Digard a accordé une interview à Maxime François, pour Libération, le 25 juillet 2018.

Jean-Pierre Digard a accordé un entretien au Figaro, le 06 octobre 2018.

Jean-Pierre Digard a accordé un entretien à Lucie Fougeron pour L’Humanité Dimanche, le 18 octobre 2018.

« l’anthropologue Jean-Pierre Digard, (…) spécialiste de la domestication, bouscule les idées reçues sur nos relations avec les animaux. »

National Géographic, entretien avec l’auteur, le 10 octobre 2019.

« […] ce spécialiste de la domestication animale nous renvoie à une évidence : libérés, livrés à eux-mêmes, comme le préconisent les animalistes, les chevaux, les moutons, les vaches et les poulets ne tarderaient pas à disparaître, tués par la faim, par les maladies, par les prédateurs […] En outre, selon Jean-Pierre Digard, les antispécistes méconnaissent totalement les besoins des êtres dont ils prétendent défendre les droits. En niant leur différence, ils oublient qu’ils possède leur univers propre, qui n’est pas celui des humains. »

Isabelle Taubes, Psychologies magazine, édition avril 2022.

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