Les lumières de l'an mille

Les lumières de l’an mille

22,00 (Disponible en numérique)

Depuis l’époque romantique, l’imaginaire collectif associe volontiers l’an mille à une ère de violence et de superstition, avec son cortège de guerres, de famines et d’épidémies.

Fléaux du temps que les mentalités médiévales auraient interprétés comme autant de signes annonciateurs de la fin du monde. Comme le démontre avec force Pierre Riché, cette vision cauchemardesque d’une époque hantée par la catastrophe n’a qu’un très lointain rapport avec la réalité. Car les années autour de l’an mille furent, d’abord et surtout, l’âge d’une renaissance intellectuelle et artistique en Occident. Elles virent l’entrée dans la chrétienté des nouvelles églises de Hongrie et de Pologne.

Deux personnalités dominent cette époque charnière : le tout jeune empereur Otton III et le pape Gerbert-Sylvestre II, le plus grand savant de son temps. Empereur et pape s’entendent – fait exceptionnel au Moyen-Âge – pour faire de Rome leur capitale.

  • Pierre Riché

    Professeur émérite à l'université de Paris X-Nanterre, Pierre Riché a publié de nombreux ouvrages sur le Haut Moyen Âge, devenus des classiques traduits en plusieurs langues, en particulier éducation et Culture dans l'Occident barbare (1962), Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe (1997), et Les Lumières de l'an mille (2013).

9782271079176
24/10/2013
232
14.0 x 22.0 cm

« Professeur émérite à l’université Paris X-Nanterre, l’auteur est un de nos meilleurs spécialistes du haut Moyen Age. Dans cet ouvrage, qui est en fait un recueil d’articles savants, il s’attache à démontrer combien notre regard collectif sur ces temps anciens a précisément été déformé par Michelet et ses épigones. Et ce qu’il dévoile, contrairement à la légende noire d’un Moyen Age barbare, c’est la lumière de l’an mille, période de renaissance intellectuelle et artistique. »

Jean Sevillia, Le Figaro Magzine, 1er novembre 2013

 

« Guerres, famines, superstitions telle est l’image que renvoie depuis Michelet l’an mille. Dans ce recueil d’essais ou la clarté de l’expression s’allie à la science la plus sûre, le grand médiéviste Pierre Riché remet en cause bien des idees reçues. »

Michel de Jaeghere, Le Figaro Histoire, décembre – janvier 2014

 

« Ce n’est pas parce que des trous béants obscurcissent nos connaissances que les ténèbres recouvraient tout comme un manteau. Ce fut au contraire une belle époque de stabilité et de prospérité. De joie de vivre exprimée dans la littérature. »

Jean-Marc Bastière, Le Figaro Littéraire, 5 décembre 2013

 

« Pierre Riché s’est attaché à travers plusieurs de ses travaux – ce qu’il fait à nouveau en rassemblant ici plusieurs études – à redresser les
représentations des Xe et XIe siècles, qui ont trop souffert des récits de l’époque romantique, à commencer par ceux de Michelet. »

Charles Ficat, La revue des deux mondes, janvier 2014

 

« Pierre Riché ne veut pas, pour autant, substituer une légende rose
à la légende noire. Les « lumières de l’an mille » ne furent pas sans
ombres ou menaces. »

Yves Chiron, Présent, février 2014

 

 » Félicitations les Editions du CNRS d’avoir réuni en un volume quinze textes courts et passionnants, érudits mais très clairs et accessibles, rédigés ces dernières années par Pierre Riché, l’un des meilleurs spécialistes de la période. »

L’Histoire, 21 février 2014.

 

Pierre Riché était l’invité de Jacques Le Goff dans « Les Lundis de l’histoire » le 19 mars 2014 sur France culture.

 

« À lire pour découvrir une autre vision du Moyen Âge chrétien. »

Patrick Kervineck, La Nef, décembre 2014

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